Poèmes
A toi ...Mes yeux pour te regarder, mes lèvres pour t'embrasser, mes mains pour te caresser, mon cœur pour t'aimer et mon corps tout entier pour te faire vibrer.
Quinze croix Par Lisa Teller J'ai eu un rêve, je suis à genoux, à quinze croix sur la colline Pas un chuchotement des arbres, tout était encore, Je sentais une tristesse dans mon cœur, une sorte de douleur vide, Quinze âmes s'étaient éloignées, il ne restait plus que des souvenirs. J'ai essayé de crier pour soulager mon chagrin, Lève mes mains vers le ciel, prie le soulagement de Dieu. Pas un son ou un mot, le vide abonde, Ma tristesse surmontant, je commençai à me noyer. Une telle suffocation amère, je voudrais que quelqu'un puisse entendre, Pourquoi nous avons laissé cela se produire, dans mon rêve rien n'était clair. J'ai secoué mon poing au ciel et supplié pour des raisons pourquoi, Mais seul le silence parla, n'offrant aucune réponse. Aucun bruit ne venait de mes lèvres alors que je criais, J'ai prié pour que ce ne soit qu'un cauchemar, un rêve terrible. Puis j'entendis un chœur d'anges qui faisait signe d'en haut. "" Le monde récolte la haine "," "" Parce que le monde ne sème pas l'amour. "" "" Vous devriez embrasser les différences les uns des autres, peu importe ce qu'ils peuvent être "," "" Et s'éclairer les uns les autres avec l'espoir de paix et d'unité. "" Quand l'ange finit de parler, elle finit par soupirer, Contemplant quinze croix de quinze âmes qui disaient au revoir. Alors les cieux s'ouvrirent, les anges cédant, Jusqu'à la porte du ciel, la grâce étonnante a commencé à jouer. Et comme ils ont quitté ce royaume terrestre, les anges étaient affligés en regardant Retour à quinze croix du récemment parti. Une pluie douce commençait à tomber, mais aucun nuage n'était dans le ciel, Puis Jésus me dit à voix basse: «Voici comment les anges pleurent.
L’âge n’a d’importance que pour les fromages et le vin, et comme tu n’es ni l'un ni l'autre! Je te souhaite de vieillir avec la grande forme et bonne humeur, tiens 1 an de plus et j'espère qu'il sera loin d'être le dernier, vieillir te va si bien !
"Valentin L'amour est précieux L'amour est doux L'amour est quelque chose Vous ne pouvez pas tricher L'amour est gentil L'amour n'est pas la convoitise L'amour est spécial C'est tout sur la confiance L'amour est pour moi L'amour est pour vous L'amour est un couple Tourne un à deux L'amour est à toi L'amour est le mien L'amour est à nous SOIS MA VALENTINE Lilly Mae "
Alors à moi tu penseras A cet amour que j’avais pour toi Amour sincère et profond Que par ton absence tu as mené à la déraison
A Mme Lullin Voltaire A Mme Lullin Hé quoi ! vous êtes étonnée Qu’au bout de quatre-vingts hivers, Ma Muse faible et surannée Puisse encor fredonner des vers ? Quelquefois un peu de verdure Rit sous les glaçons de nos champs ; Elle console la nature, Mais elle sèche en peu de temps. Un oiseau peut se faire entendre Après la saison des beaux jours ; Mais sa voix n’a plus rien de tendre, Il ne chante plus ses amours. Ainsi je touche encor ma lyre Qui n’obéit plus à mes doigts ; Ainsi j’essaie encor ma voix Au moment même qu’elle expire. « Je veux dans mes derniers adieux, Disait Tibulle à son amante, Attacher mes yeux sur tes yeux, Te presser de ma main mourante. » Mais quand on sent qu’on va passer, Quand l’âme fuit avec la vie, A-t-on des yeux pour voir Délie, Et des mains pour la caresser ? Dans ce moment chacun oublie Tout ce qu’il a fait en santé. Quel mortel s’est jamais flatté D’un rendez-vous à l’agonie ? Délie elle-même, à son tour, S’en va dans la nuit éternelle, En oubliant qu’elle fut belle, Et qu’elle a vécu pour l’amour. Nous naissons, nous vivons, bergère, Nous mourons sans savoir comment ; Chacun est parti du néant : Où va-t-il ?… Dieu le sait, ma chère. Voltaire (François Marie Arouet)
Souhaits sincères pour votre mariage. Que votre vie nouvelle soit tissée de bonheur.
Sœur intelligente Ma soeur pense, elle est vraiment intelligente, Elle convertissait le bavardage en art. Elle pense, elle est la reine solitaire de la mode, Chaussures coûteuses, sa passion la plus profonde. Ma soeur pense, elle est vraiment intelligente, Je l'ai supportée, dès le début. Elle sait vraiment comment s'y prendre, Pourquoi ai-je, toujours à payer? Ma soeur pense, elle est vraiment intelligente, Je l'aime vraiment, de tout mon cœur. Même si, elle est parfois une douleur, Parfait cible, facile à blâmer."
L'une comme l'autre invoquaient le ciel Priant dans sa langue ou la nôtre : " Mein Kind ! mein Kind " O vie cruelle ! " Mon fils ! Mon fils " murmurait l'autre.
Matin d’octobre C’est l’heure exquise et matinale Que rougit un soleil soudain. A travers la brume automnale Tombent les feuilles du jardin. Leur chute est lente. On peut les suivre Du regard en reconnaissant Le chêne à sa feuille de cuivre, L’érable à sa feuille de sang. Les dernières, les plus rouillées, Tombent des branches dépouillées ; Mais ce n’est pas l’hiver encore. Une blonde lumière arrose La nature, et, dans l’air tout rose, On croirait qu’il neige de l’or. François COPPÉE (1842-1908) Le Cahier rouge
Les mains d'Elsa de Louis Aragon Donne-moi tes mains pour l''inquiétude Donne-moi tes mains dont j'ai tant rêvé Dont j'ai tant rêvé dans ma solitude Donne-moi te mains que je sois sauvé Lorsque je les prends à moi propre piège De paume et de peur de hâte et d'émoi Lorsque je les prends comme une eau de neige Qui fuit de partout dans mes mains à moi Sauras-tu jamais ce qui me traverse Qui me bouleverse et qui m'envahit Sauras-tu jamais ce qui me transperce Ce que j'ai trahi quand j'ai tressailli Ce que dit ainsi le profond langage Ce parler muet de sens animaux Sans bouche et sans yeux miroir sans image Ce frémir d'aimer qui n'a pas de mots Sauras-tu jamais ce que les doigts pensent D'une proie entre eux un instant tenue Sauras-tu jamais ce que leur silence Un éclair aura connu d'inconnu Donne-moi tes mains que mon coeur s'y forme S?y taise le monde au moins un moment Donne-moi tes mains que mon âme y dorme Que mon âme y dorme éternellement..
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