Poèmes
L'harmonie la plus douce est le son de la voix de celle que l'on aime.
L e d o r m e u r d u v a l : C'est un trou de verdure où chante une rivière Accrochant follement aux herbes des haillons D'argent; où le soleil de la montagne fière, Luit; C'est un petit val qui mousse de rayons. Un soldat jeune bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort; il est étendu dans l'herbe, sous la nue, Pale dans son lit vert où la lumière pleut. Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme Sourirait un enfant malade, il fait un somme: Nature, berce-le chaudement: il a froid. Les parfums ne font plus frissonner sa narine; Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine Tranquille. Il a deux trous rouges au coté droit. Arthur Rimbaud
Un jour l'amour dit a l'amitier... pourquoi existe tu?! est l'amitier lui repond, pour sècher les larmes que tu as fais couler.
Un capital à conserver soigneusement , un bijou à garder précieusement tout près du cœur , sans rien oublier des moments vécus intensément avec gentillesse et douceur ensemble , malgré un goût parfois de trop peu , une soif inassouvissable , une nostalgie impérissable , tant de souvenirs ineffaçables , qui ne tomberont jamais dans l'oubli , puisque ancrés solidement dans le royaume des désirs et autres passions , de manière indéfectible , gardés en profondeur dans les avoirs et capacités sentimentaux , qui ouvrent la serrure vers le réel bonheur , mordu et croqué à belles dents , une épaule de soutien et de compassion , un refuge de confidences , des mains tendues vers d'autres passions , d'autres découvertes et admirations , intéressantes et emballantes , une destination encourageante , en évitant tout obstacle et encombrement , en éloignant toute résistance paralysante et autres pensées défaitistes et pessimistes .. © Florent
L'oreiller d'un enfant Cher petit oreiller, doux et chaud sous ma tête, Plein de plume choisie, et blanc, et fait pour moi ! Quand on a peur du vent, des loups, de la tempête, Cher petit oreiller, que je dors bien sur toi ! Beaucoup, beaucoup d'enfants, pauvres et nus, sans mère, Sans maison, n'ont jamais d'oreiller pour dormir ; Ils ont toujours sommeil, ô destinée amère ! Maman ! douce maman ! cela me fait gémir... Marcelline Desbordes-Valmore (1786-1859)
"Ce n'est pas drôle quand Vous riez et appelez Moi noms Je ne souris pas Vous me poussez vers le bas et rire Je ne trouve pas ça très drôle Quand tu me dis et Disons que c'était juste une blague Je ne suis pas celui qui rit Quand vous appelez mon nom mais Faire demi-tour Vos blagues ne sont pas drôles Et ne sera jamais ainsi arrêter Les disant Pas drôle Mariana Zita "
Anneau dehors, cloches sauvages Sonner dehors, les cloches sauvages, au ciel sauvage, Le nuage de vol, la lumière givrée ; L'année meurt la nuit ; Sonner dehors, les cloches sauvages, et le laisser mourir. Sonner dehors le vieux, anneau dans le nouveau, Sonner, les cloches heureuses, à travers la neige : L'année va, l'a laissé vont ; Sonner dehors le faux, anneau dans le vrai. Sonner dehors la peine qui des sèves l'esprit, Pour ceux qu'ici nous ne voyons pas plus, Sonner dehors l'inimitié de riche et de pauvre, Sonner dans la réparation à toute l'humanité. Sonner dehors une cause lentement de mort, Et formes antiques de différends de partie ; Anneau en modes plus nobles de la vie, Avec des façons plus douces, des lois plus pures. Anneau dehors le vouloir, le soin le péché, La froideur infidèle des temps ; Sonner dehors, anneau dehors mes rimes tristes, Mais sonner le troubadour plus plein po. Sonner dehors la fierté fausse en place et le sang, La calomnie civique et le dépit ; Sonner dans l'amour de la vérité et de la droite, Sonner dans l'amour commun du bon. Sonner dehors les vieilles formes de la maladie fétide, Sonner dehors la convoitise de rétrécissement de l'or ; Sonner dehors les mille guerres de vieux, Sonner en mille années de paix. Sonner chez l'homme vaillant et libérer, Le coeur plus grand, la main plus bonne ; Anneau dehors l'obscurité de la terre, Sonner dans le Christ qui doit être. Alfred, seigneur Tennyson
Toi mon grand et merveilleux copain Qui est le soleil de mes nuits de mes matins Qui mainte fois remonte le moral Quand il est au plus mal Je t'en remercie Tu as peu être même sauvé ma vie Mille fois merci Aussi de toute cette attention Que tu as pour moi Qui a toujours une solution Pour quoi que se soit Merci, Merci Quand je suis au plus bas Tu m'ouvres les bras Me donnes du réconfort Par la douceur de ta voix Tes mots sont d'une chaleur Qui me vont droit au coeur Il n'y a pas assez de mots pour te dire Merci Le dictionnaire en est rempli Alors je te les offre tous Car s'il y a bien quelqu'un qui les mérite C'est toi mon magnifique ami Chaque jour qui passe ou sera Je remercie Dieu aussi De t'avoir mis sur ma route Qu'elle soit longue ou courte Tu es mon ange gardien Tu veilles sur moi même quand j'ai du chagrin Tu es celui dont on ne se sépare jamais Tu es l'homme idéal, parfait Qui noue de grands liens Des liens d'amitié Pour toute une éternité - Sylvie -
"Le Confort et la Douceur de la Paix Après les nuages, le soleil, Après l'hiver, le printemps, Après la douche, l'arc en ciel, Car la vie est une chose changeante. Après la nuit, le matin, Enchantant toutes les ténèbres cessent, Après les soins de la vie et les peines, Le confort et la douceur de la paix. Helen Steiner Rice "
Maintenant, je laisse ce cottage humble, Là où mon amour l'a rendue à la maison, Et avec un pas silencieux lentement À travers la forêt sombre parcourent, Luna brise les chênes et les buissons, Zephyr hâte ses pas pour se rencontrer, Et le bouleau ondulant rougit, Diffusant autour de son encens doux. Grâces sont les brises de refroidissement De cette belle nuit d'été, Ici se sent le charme qui plaît, Et cela fait plaisir à l'âme. Ma joie est sans bornes; Pourtant, le ciel, Volontiers je te laisse Mille nuits, Par ma fille m'a aimé! La Belle Nuit Johann Wolfgang von Goethe "
Bonjour, non bonsoir, non bonne nuit. Peut importe. Le temps passe trop lentement. Tu me manque trop mon amour...
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