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Poèmes de noël

Beaucoup de courts poèmes de Noël sont d'excellentes pièces d'art qui transmettent des significations et une signification profondes. Ces pièces d'œuvres d'art décrivent habituellement l'établissement hivernal et toutes les choses liées au jour de Noël. Les poèmes à propos de Noël sont très amusants à lire. Alors, voulez-vous inspirer un être cher ou un ami ce Noël? Vous pouvez le faire en utilisant un petit poème sur Noël. Ici, vous trouverez de bons poèmes de Noël inspirants, des poèmes de Noël pour les enfants pour vos amis et vos chers.

 
Poèmes    Poèmes de noël
 
 
 
 

J'ai rêvé que le monde devenait heureux, neige magique d'hiver sur monde merveilleux. Mélange de couleurs irisées et de saveurs étranges comme un goût de champagne dans des flûtes archanges. J'ai rêvé que le sapin s'emmitouflait de lumières clignotées et petits lutins au bout de ficelles dorées, et faisait de l'oeil à cette étoile gardienne de la crèche pour éclairer la nuit de Jésus, Marie et joseph. Attente indéfinissable de joujoux-cadeaux pour enfant sages, Le nez dans leur oreiller et la tête dans les nuages. Et le réveil adorable de bambins encore endormis qui se ruent sur les cadeaux pour matinée sans soucis. J'ai rêvé que le père Noël dans mes souliers m'apportait la paix pour l'éternité, que tous les enfants riaient aux éclats jouaient main dans la main et se blottissaient dans nos bras. J'ai rêvé que les guerres n'existaient pas que la terre ne se détruisait pas que l'ozone ne nous étouffait pas que la vie durait éternellement ici-bas... j'ai rêvé tout ça simplement, qu'un homme m'aimait amoureusement comme le souffle du vent sur la flamme vacillante des sentiers éclairés de nuit amante. J'ai rêvé que les étoiles devenaient diamants pour parer le ciel comme une princesse des quatre saisons et faire de nos nuits un monde kaléidoscope fait de bals virtuels d'âmes pas mortes... J'ai rêvé que le Père Noël existait vraiment et qu'il faisait de nos rêves d'adultes d'enfants un bouquet de réalité odorante et plein de fantaisie et de musique dansante.

Aller voir dans la cave ou le grenier Où vous avez bien pu ranger les boîtes de décorations Acheter aussi, au marché de Noël de l'école communale de Tilff quelque chose de joli quelque chose de simple quelque chose de beau quelque chose d'utile pour le sapin Chausser ses grosses godasses et se mettre en route vers un jardin vers un bois ou vers une forêt Scruter l'horizon Chercher à tâtons Ecarter les arbres tous nus... Parfois on trouve tout de suite un beau sapin mais on peut aussi bien mettre de longues heures avant de le trouver Ne pas se décourager Chercher Chercher s'il le faut jusqu'à minuit La vitesse ou la lenteur que vous mettez à trouver un sapin n'ayant aucun rapport avec la réussite du sapin Quand vous aurez trouvé le vôtre s'il vous le trouvez faire une petite pause et observer le plus profond silence Attendre qu'arrive l'inspiration quand l'inspiration est arrivée accrocher les guirlandes en commençant par le haut puis disposer une à une toutes les boules en ayant soin de ne casser aucune des branches du sapin Ajouter ensuite l'étoile en choisissant la plus haute de ses branches pour y mettre la flèche Prendre le temps d'écouter les bruits de la nuit de sentir la fraîcheur de la neige et l'odeur de la résine puis attendre que la flèche du sommet se mette à scintiller Si elle ne scintille pas c'est mauvais signe signe que le sapin est raté mais si elle scintille c'est bon signe signe que vous avez réussi Alors vous pouvez inviter tous vos amis A danser en rond en chantant Autour d'un sapin qui ne sera pas coupé cette année !

 
 
 
 

La Noël. Poète : Jean Aicard (1848-1921) Recueil : Les Poèmes de Provence (1874). L'hiver resserre autour du foyer la famille. Voici Noël. Voici la bûche qui pétille ; Le « carignié », vieux tronc énorme d'olivier Conservé pour ce jour, flambe au fond du foyer. Ce soir, le « gros souper » sera bon, quoique maigre. On ne servira pas l'anchois rouge au vinaigre, Non, mais on mangera ce soir avec gaîté La morue au vin cuit et le nougat lacté, Oranges, raisins secs, marrons et figues sèches. Dans un coin les enfants se construisent des crèches, Théâtres où l'on met des pierres pour décor Et de la mousse prise aux vieux murs, puis encore Des arbres faits d'un brin de sauge, et sur ces cimes, Le long des fins sentiers côtoyant ces abîmes, Des pâtres et des rois se hâtent vers le lieu Où vagit, entre l'âne et le bœuf, l'enfant-Dieu. Lorsque naquit en lui la Parole nouvelle, Le blé vert égayait la terre maternelle. Or, dès la Sainte-Barbe, on fait (semé dans l'eau) Lever pour la Noël un peu de blé nouveau : Sur des plats blancs on voit, humble, verdir cette herbe, Gage mystérieux de la future gerbe, Qui dit : « Aimez. Croyez. Noël ! Voici Noël ! « Je suis le pain de vie et l'espoir éternel. » Si l'on vit loin les uns des autres dans l'année, Chacun du champ lointain, de la ville éloignée Arrive, à la Noël, pour revoir les parents, Les anciens, les petits qu'on retrouve plus grands ; Pour boire le muscat dont l'odeur donne envie ; Pour causer tous ensemble et se conter sa vie, Pour montrer qu'on n'est pas des ingrats oublieux Capables de laisser tout seuls mourir les vieux. « A table ! » - L'on accourt. La sauce aux câpres fume ; Le nougat luit ;… mais c'est une vieille coutume Qu'avant de s'attabler on bénisse le feu. La flamme rose et blanche avec un reflet bleu Sort de la bûche où dort le soleil de Provence, Et le plus vieux, avec le plus petit, s'avance : Ô feu, dit-il, le froid est dur ; sois réchauffant Pour le vieillard débile et pour le frêle enfant ; Ne laisse pas souffrir les pieds nus sur la terre ; Sois notre familier, ô consolant mystère ! Le froid est triste, mais non moins triste est la nuit ; Et quand tu brilles l'ombre avec la peur s'enfuit ; Prodigue donc à tous ta lumière fidèle : Qu'elle glisse partout où l'on souffrit loin d'elle, Et ne deviens jamais l'incendie, ô clarté ! Ne change pas en mal ta force et ta bonté ; Ne dévore jamais les toits couverts de paille, Ni les vaisseaux errants sur la mer qui tressaille, Rien de ce qu'a fait l'homme, et qu'il eût fait en vain, Ô feu brillant, sans toi notre allié divin. » Le vieillard penche un verre, et le vin cuit arrose La longue flamme bleue au reflet blanc et rose ; Le carignié mouillé crépite, et tout joyeux, Constellant l'âtre noir, fait clignoter les yeux. On s'attable. La flamme étincelante envoie Aux cristaux, aux regards, ses éclairs et sa joie ; Le vieux tronc d'olivier qui gela l'autre hiver Se consume, rêvant au temps qu'il était vert, Aux baisers du soleil et même à ceux du givre ; Tel, mourant dans la flamme, il se prend à revivre, Et l'usage prescrit qu'on veille à son foyer, Pour que, sans s'être éteint, il meure tout entier. Jean Aicard.

 
 
 
 
 

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